Une fois n’est pas coutume, en ce début de nouvelle année, pas de photo dans cet article, mais des vœux qui m’ont profondément touché, et que j’aimerais partager avec vous.
Ce sont les vœux donnés par Jacques Brel le 1er janvier 1968 lors d’une interview sur Europe 1 :

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite surtout d’être vous.

Avec un peu plus de contexte :

Je vous souhaite de souhaiter
Je vous souhaite de désirer
Le bonheur, c’est déjà vouloir
Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action
Le seul fait de rêver est déjà très important

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite surtout d’être vous.

Jacques Brel semble avoir improvisé ces vœux lors d’une interview à Europe 1 le 1er janvier 1968 – il y a 50 ans jour pour jour…
Respect. Et merci !

Voilà de quoi mettre mes résolutions de nouvelle année au bon niveau 😊

A suivre…

P.S. Mille mercis à Laure pour m’avoir fait découvrir ce beau texte, et à M. Francis de Laveleye des Editions Jacques Brel pour m’avoir aimablement communiqué le texte authentique (de nombreuses versions plus ou moins modifiées circulent, je souhaitais revenir à l’original).