La Nouvelle Orléans est la dernière étape de mon « road trip » américain en bus pendant les vacances de Noël 1987. (Je venais de Floride – cf. mon carnet de voyage…)
L’ambiance est légère comme l’air …
… et l’architecture si typée du quartier « français » parait à la fois exotique (même à mes yeux de français 😊) et douce.
La musique, souvent une affaire de famille, est, assez littéralement, à chaque coin de rue.

Néanmoins, je ressens que c’est la nuit que l’âme de la Nouvelle Orléans brille le plus fort, tant dehors qu’à l’intérieur, comme dans ses tramways – même s’ils ne sont pas explicitement nommés « désir »…
Bien que de nombreuses boites de jazz sentent le piège à touriste servant un son aseptisé à des oreilles complaisantes…
… d’autres endroits, comme ce bar « duel de pianos », semblent plus authentiques.
Notre meilleur expérience a lieu derrière ces portes crasseuses :
Le « Preservation Hall », lieu historique du jazz de la Nouvelle Orléans…
Après une seule photo, je décide d’éteindre mon flash – j’ai immédiatement réalisé qu’il annihilait toute la subtilité de l’atmosphère du lieu. Je décide de faire confiance à la seule lumière ambiante – choix courageux étant donné la piètre sensibilité de mon film, et la faible luminosité de mon objectif « budget étudiant »…
Après quelques semaines de patience pour faire développer le film, je peux enfin voir le résultat. Je ne suis pas déçu : en regardant mes diapos, je me sens à nouveau transporté dans ce lieu magique, par ses chaudes vibrations…
… son rythme hypnotique …
… et ses personnages d’anthologie.
« What a wonderful time… »
Quelques heures plus tard, je dois sauter dans le bus qui, en 36 heures non-stop, me ramène sur mon campus de Philadelphie…
A suivre !
Didier.
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